Je voulais écrire cet article depuis plusieurs semaines, mais j’avais pas trouvé le temps de le faire. Alors, certes, il a maintenant un goût de réchauffé, mais ça ne fait jamais de mal de se souvenir du soleil à l’entrée de l’hiver...

Comme certains le savent, je suis retourné dans le Gers pendant 15 jours au mois de Septembre, le temps de reprendre l’accent, de passer du bon temps avec des amies, de manger au soleil, de respirer l’air de la campagne, et de se remémorrer quelques souvenirs...

Vous me direz que j’avais promis de ne pas utiliser ce blog comme un skyblog... C’est vrai, aussi ne vais-je pas vous innonder de phrases du genre : "c’était trop cool - on a trop déliré - Je kiff le Gers - XXXX est trop sympa ! - etc." Je ne vais pas non plus vous bombarder de photos de moi les doigts de pieds en éventails avec un sourire radieu, et je ne vais même pas vous demander : "laissez des comm svp !!!"... Je vais juste vous parler d’une séance de peinture avec Violette, amie s’il en est, qui n’avait plus ouvert son carton à dessin depuis les bancs de l’école au lycée Bossuet de Condom. Alors bien sûr, ce n’est peut-être pas du grand art que l’on a produit elle et moi durant ces deux après-midi de peinture, mais il n’empêche que je suis content du résultat quand on sait que l’on ne se voit plus depuis 5 ans et que la reine du collage et de la composition qu’elle était n’avait plus fait appel à son talent depuis la terminale L...

Le matériel Après quelques accrobaties pour sortir le carton à dessin de derrière le lit : stocké juste à côté de la chatte qui venait d’accoucher et qui regardait, surprise, les humains la déranger pour sortir des vieilleries et après avec mis le placard sens dessus dessous, nous voilà enfin équipés comme il se doit (Violette avait dû braquer une papeterie quand elle était au lycée, c’est une vraie caverne d’Alibaba chez elle).

On s’installe dehors, on discute un peu de comment on va s’y prendre en stressant tous les deux, parce que c’est pas évident au fond de faire une oeuvre commune... Et puis on commence enfin à poser les formes et les couleurs. Préparation...

En travaux...

Au final, notre toile vaut ce qu’elle vaut, mais l’expérience vallait le coup d’être signalée. Ces deux séances de quelques heures nous ont rappelées comment on appréhendait l’art il y a quelques années.

Sans vouloir sombrer dans le pathos et verser des larmes de crocodiles, je constate quand même que ça fait du bien de revenir aux sources de temps en temps. Cette conclusion est somme toute banale, mais voilà, c’est ça aussi l’art : faire un truc sans prétention, se foutre du résultat final et simplement se faire plaisir en se mettant de l’huile jusqu’aux coudes et du fusain plein les doigts.

Produit fini

Produit fini

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Et juste pour se faire plaisir... CIMG3022.jpg