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NeWz : 27 décembre 2007 – Changement de blog

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Quelques natures mortistes découverts récemments

L’École Anglaise (70’s)

Edward Lucie-Smith, L’Art Aujourd’hui, éd Phaidon, 1999

publié le 1er octobre 2006

Après une nuit blanche, quoi de mieux que d’aller visiter la bibliothèque universitaire en attendant son car ?

C’est en allant visiter notre nouvelle BU que je suis tombé sur ce livre. Je nourris depuis toujours une réelle admiration pour la figuration anglaise, mais je ne savais pas qu’il y avait quelques natures-mortistes parmi eux...


- Leonnard McComb, Still Life with Lemons, Cannes, 1991, pastel sur papier, 79x56cm.

Je n’en ai pas trouvé de reproduction sur le net, alors j’en propose une autre (voir ci-dessous).

- John Monks, Portrait of a Room, 1991-1993, huile sur toile, 279x305cm.

Mon préféré. Malheureusement, cette œuvre ne semble pas non plus exister sur le web. Je pense que j’irais prendre quelques photos de l’ouvrage où je les ai trouvé plutôt que d’en mettre une autre. J’avoue avoir eu un coup de foudre pour cet artiste que je ne connaissais pas.

« Affirmation de la nécessité de l’observation directe, suivie d’un long et patient travail visant à donner la réalisation la plus complète de ce qui a été observé. Comme celles de ses aînés, son œuvre est réaliste, mais elle n’a rien en commun avec la vision de l’appareil photo. la réalité doit être pénétrée sous un angle émotionnel, comprise de l’intérieur, puis rendue entièrement accessible au spectateur par la patiente manipulation des matériaux de l’artiste. » [1]

- Harry Holland, Cone, 1993, huile sur toile, 66x56cm.

Vous commencez à être habitués pour ce qui est des reproductions, et je prépare déjà mon APN pour combler ce manque...

« D’autres réalistes britanniques jouent eux aussi avec les perceptions du spectateur. Dans une longue série de natures mortes à la facture méticuleuse, Harry Holland dépeint des objets trouvés dont l’identité n’est pas toujours immédiatement apparente. Le spectateur les perçoit comme des abstractions, tout en demeurant conscient qu’ils sont proches du trompe-l’œil traditionnel. Une fois encore, il y a un précédent dans l’art britannique de l’entre-deux-guerres : Edward Wadsworth utilisait des bollards et d’autres éléments nautiques anonymes d’une façon très similaire. » [2]

Portfolio

Pears and Oranges, Cyprus Floats and Afloat

Notes

[1] Edward Lucie-Smith, L’Art Aujourd’hui, p257

[2] ibidem, p263

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