druith [microcosme]

NeWz : 27 décembre 2007 – Changement de blog

http://druith.free.fr est mort, vive http://druith-microcosme.net, mon nouveau blog. Je laisse cette ancienne version en ligne quelque temps, afin de permettre un transfert en douceur, mais ne poste plus aucun nouvel article (...)

Efkaristo !!!

carnet de voyage de Chypre : une semaine à Nicosie

publié le 27 mars 2007

Crossings : si j’avais su qu’un jour je partirais à Chypre pour assister au dernier volet d’une exposition européenne grâce à la fac... Une expérience exeptionnelle entre vacances et rencontres humaines. Que du bon. Merci à Yannis Toumazis, Androula Michaël et Françoise Coblence pour cette expérience !

Lundi 19/03/2007 : Départ de Beauvais. J’étais censé passer par Amiens pour rejoindre Greg et Margot, mais la neige qui tombe m’inquiète et je préfère partir directement en train. On se retrouvera finalement Gare du Nord. cimg1440-2.jpg

La première chose que les autres compères me disent en descendant de leur train est qu’Éric Valette les a appelés : le vol est reporté à 23 heures et l’on doit passer l’après-midi à Paris avec nos sacs de voyages et sans nos cartes étudiantes pour visiter les musées. Heureusement, on arrive à joinde un ami (Pascal) avec qui on passe une partie de l’après-midi avant de nous diriger vers l’aéroport Charles de Gaule... C’est ça aussi Crossings : des horaires déplacées, et les nerfs en pelote !

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Je commence à stresser un peu : Je n’ai jamais pris l’avion de ma vie. Ça émue Françoise Parfait qui m’explique comment se passe les différentes étapes que l’on doit passer avant de monter à bord de l’avion et qui me demandera tout au long du vol si je vais bien... Et au bout d’une attente interminable dans l’aéroport, nous finissons enfin par embarqué. Paris de nuit vu du ciel est superbe ! Le vol dure 4 heures et avec le décalage horaire, nous arrivons à Larnaka à 4h du matin. Les turbulences ayant durées tout au long du vol nous ont empêchés de dormir et nous débarquons donc à Chypre épuisés mais ravis d’être enfin arrivés.

Mardi 20/03/2007 : Le taxi nous emmène à Nicosie en roulant comme un cinglé pendant que le soleil se lève. Nous découvrons ainsi un premier trait de caractère chypriote : la voiture est reine et les piétons ne sont que des gêneurs inexistants. On se croirait parfois dans un GTA. Bien sûr, ils roulent à gauche, à la mode anglaise, et la première journée est difficile : on passe notre temps à regarder du mauvais coté de la route avant de traverser.

On arrive en bas de l’immeuble d’Alice (qui doit nous héberger) à 5h du matin, tandis que les professeurs partent retrouver leur hôtel et dormir quelques heures. Alice nous attendait la veille aux alentours de 23h et nous n’avons pas pu la prévenir. Nous décidons de la laisser dormir malgré notre propre fatigue et de faire un tour en ville. Le soleil est déjà éclatant. Nous finissons par trouver un square où l’on se pose quelques minutes, blancs comme des linges.

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François s’allonge même à même le gravier pour se reposer... Et puis l’on repars enfin visiter le centre ville piéton. On ne sent plus nos jambes, moi j’ai mes problèmes de circulations sanguines qui me font chanter et nos caractères deviennent moins sympathique étrangement...

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À 7h30 du matin, trop crevés pour tenir plus longtemps, on retourne à l’immeuble d’Alice la réveiller. On change quand même 10€ en £ avant d’aller plus loin afin de lui apporter un petit déjeuner... Et on s’aperçoit que la vie est chère à Chypre, plus qu’en France !

La colocataire d’Alice nous ouvre surprise (une polonaise qui ne parle pas un mot de français), et va réveiller Alice... Grand moment de solitude pour nous : ce n’est jamais agréable de réveiller une fille que l’on ne connaît pas et qui nous héberge par pure gentillesse. Après le petit déjeuné, Alice nous montre l’appartement où nous devons dormir... Et nous avons enfin une bonne surprise !

L’appart est grand, et Ywo (un polonais qui étudie à Toulouse) n’a pas de colocataires. Ils ont un passe qui permet d’ouvrir les chambres normalement fermées, et deux canapés permettront à nous 5 de dormir comme des chefs tout le long de la semaine. De plus, Ywo est barman et passe ses journées à bosser à la fac sur son mémoire : on ne le gênera pas, même si on ne pourra malheureusement jamais vraiment passer de temps avec lui.

On s’effondre comme des masses quelques heures avant d’aller manger au Resto Universitaire, de faire des doubles des clés, et avant qu’Alice ne commence à jouer les guides...

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On a rendez-vous avec les profs en fin d’après-midi au centre d’art, et le soir, Alice nous propose d’assister à une lecture publique. Lors de la visite on fait connaissance avec une famille chypriote francophone et surtout de leur fils : Hyacinthe qui étudie à Lyon et qui nous explique que les seuls livres qu’il trouve sur son sujet de mémoire sont ceuc d’une certaine Françoise Parfait... Ni une ni deux, on l’invite au vernissage en lui promettant de la lui présenter. La vie est drôle parfois ! Seuls Alice et Olivier restent jusqu’à la fin de la soirée, nous sommes trop creuvés et nous rentrons donc assez tôt pour dormir, surtout que le lendemain on devra se lever tôt !

mercredi 21/03/2007 : On se lève à 7h00 du matin un peu plus frais que la veille. On doit évacuer l’immeuble au plus vite parce que les propriétaires font une visite des lieux et qu’on n’a pas le droit de dormir dans ces chambres. On laisse nos sacs dans la chambre à Ywo, on laisse un mot à Alice qui dors deux étages plus bas, et on se dirige vers le marché à ciel ouvert : je rêve de pain et Margot souhaite nous faire une ratatouille pour le déjeuné. François n’a plus mal aux oreilles et Olivier a la tête dans le cul, il est rentré au radar après avoir fait la fête à l’étage du dessous en compagnie d’étudiants erasmus de tous pays...

Le marché se déroule à deux endroits différents, le mercredi et le samedi. Les fuits et légumes ne coûtent rien et sont succulents. On repars avec des oranges, bannanes, pommes, tomates, courgettes, oignons, etc. et avec trois pains au cézame. Certains marchands nous ont fait des prix en apprennant que nous étions français, et d’autres ont arrondis au nombre supérieur en entendant que nous étions étrangers... C’est ça d’être des touristes !

Après les courses, sous la pression d’Olivier et de moi-même qui rêvons d’un petit déjeuner, on se dirige à la terrasse d’un café où l’on profite d’un café chypriote et de notre pain en dorant au soleil...

Une visite au musée postal où le monsieur, très sympathique, nous offre des cartes postales et nous vend des timbres. Je prends en photo quelques timbres et tampons dans la vague idée d’enrichir ma librairie de motifs Gimp en rentrant... et nous rentrons retrouver l’appartement et Alice pour manger le petit plat de notre cuisinière de service. Enfin, nous décidons de passer l’après-midi du coté Turc.

Le coté turc m’est aparu comme beaucoup plus sympathique. Moins occidentalisé, on n’a pas la désagréable impression d’être dans un sitcom américain, quelque part à Miami (palmiers + grosses voitures + fashion victimes) du coté grec. Les gens parlent moins bien anglais, mais sont simples et les vieilles renauds rouillées remplacent les mercedes flambant neuves... Bref, je m’y suis senti plus à l’aise, malgré le razor wire que l’on doit longer pendant plusieurs centaines de mètre et les traces de guerre qui restent présentes par endroits (impactes de balles, bidons, bunkers, etc.)

jeudi 24/03/2007 : Le temps est moins beau, mais de toute façon, cette journée est consacrée à Crossings. Le matin, nous allons assister à la table ronde, écouter les artistes parler de leur travail. Je connaissais déjà la plupart d’entre eux puisqu’ils étaient à Amiens en février, mais il y a quand même de nouveaux visages. Nous mangeons le midi avec tout le monde, et nous proposons (Margot, Greg et moi) à Fabrice Flabutez, à Joseph Dadoune et à Yorgos Sapountzis de leur faire visiter le coté nord de la ville que l’on avait découvert la veille. Toutefois, un étudiant en urbanisme se propose comme guide : il connaît mieux les lieux que nous et nous lui cédons la place. Une fois du coté turc, on décide donc de visiter de notre coté. Au moment de rentrer du coté grec, on se perd et on passe l’heure qui suit à s’engueuler en tournant en rond... Bien sûr, on finit par se retrouver.

Le soir, on va au restaurant, mais Olivier n’est pas repassé à l’appartement nous déposer l’adresse. On part donc tous les trois avec Alice en direction du quartier où se trouve le restaurant mais sans connaître l’adresse précise. Au bout d’une demi-heure, et après être passés devant presque tous les restos du coin, on se décide à abandonner et à manger un macdo... avant de croiser une artiste ! Ouf ! La nourriture fût exeptionnelle, et l’ambiance incroyable. On a mangé, on a dancé, on a but, on a ri, et bien évidemment, on a refait le monde en compagnie des artistes...

À suivre...

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